NOTE D’INFORMATIONS AUX PLAISANCIERS SUR LES ZONES D’ÉCOPAGE POUR LES CANADAIRS SUR LE RHÔNE ET LA SAÔNE.
Depuis mars 2017, la base de la sécurité civile de Marignane a déménagé de ce site à celui de Nîmes-Garons. 12 canadairs sont maintenant à poste non loin de Nîmes et du Rhône. Les sites de Vallabrègues (30) du PK 254.000 au PK 262.000 (amont de l’écluse de Beaucaire) et du Mas Thibert (13) du PK 296.000 au PK 302.000 sont depuis, beaucoup plus utilisés, que ce soit pour la lutte contre l’incendie mais aussi pour l’entrainement.
Ces zones d’écopage sur le Rhône étant également des voies navigables, vous devez être particulièrement vigilants lors de la traversée de ces zones en bateau. Les péniches sont facilement repérables par les canadairs qui peuvent anticiper leur trajectoire, ce qui n’est pas le cas pour les bateaux de plaisance beaucoup plus maniables et moins prévisibles et donc plus dangereux pour les canadairs qui voudraient écoper.
Avant le premier écopage, un canadair effectue dans la mesure du possible, un passage “à vide“ à basse altitude afin d’informer les usagers de sa trajectoire et de leur permettre ainsi de se positionner pour éviter toute gêne lors des manœuvres à venir.
Voici la conduite à tenir avec votre bateau lorsque vous naviguez dans ces zones.
Il est recommandé aux bateaux de plaisance :
- De naviguer en tout temps dans ces secteurs, le plus près possible en bordure du chenal même si aucun canadair n’est en vue.
- D’être à l’écoute des bruits environnants en mettant un équipier en veille à l’extérieur, un canadair qui arrive sur sa zone d’écopage fait du bruit.
- De veiller l’environnement aérien, sauf urgence absolue, un canadair fait un premier passage à faible altitude avant d’écoper.
- Attention, s’ils sont plusieurs, il peut n’y avoir qu’un seul canadair qui fasse le passage à basse altitude.
- Lorsqu’un écopage est annoncé, il faut être particulièrement vigilant. L’usager est invité à serrer au plus près le bord du chenal de navigation. Vous ne devez surtout pas changer de trajectoire ni de vitesse.
- En cas de lutte contre l’incendie, plusieurs canadairs peuvent écoper en même temps ou à la suite les uns des autres. L’emprise sur le plan d’eau peu alors être importante.
- Sur le département du Rhône, des embarcations des services de secours ou des forces de l’ordre peuvent assurer, depuis la voie d’eau, la sécurité de la zone d’écopage mais ce n’est pas systématique. Lorsque les services de secours sont sur le terrain, l’usager doit se conformer à leurs prescriptions.
En cas d’incendie, les services de la sécurité civile peuvent être amenés à écoper n’importe où sur la Saône ou le Rhône. Les zones les plus souvent utilisées sont :
Sur la Saône :
- Villefranche sur Saône (69) – du PK 43,400 à 47,600
- Crèche-sur-Saône (69) du PK 70,8 au PK 69,51
Sur le Rhône :
- Andance (07) du PK 70,83 au PK 72
- Charmes (07) du PK 117 au PK 118,35
- Montélimar (26) du PK 150 au PK 152
- Saint Etienne des Sorts (30) du PK 203 au PK 208
- Chateauneuf du pape (84) du PK 225 au PK 229
- Vallabrègues (30) du PK 254.000 (plan d’eau de Vallabrègues) au PK 262.000 (amont de l’écluse de Beaucaire)
- Mas Thibert (13) du PK 296.000 au PK 302.000
Rédigé par Anne Ackermans Déléguée Régionale ANPEI Arc-Méditerranéen.
Crédit photos « Océan-Manor ».